L’EFFICIENCE TECHNIQUE DES BANQUES MAROCAINES : UNE APPROCHE NON PARAMETRIQUE

Dans cet article, nous étudions l’efficience technique des six plus importantes banques marocaines, sur la période 2003-2012. Après estimation des scores d’efficience par la méthode d’enveloppement des données (DEA), nous déduisons que les banques disposant de la taille la plus élevée et des parts de marché les plus importantes sont celles qui disposent des scores d’efficience technique les plus élevés. L’évolution dans le temps de l’efficience technique du secteur nous permet en outre d’observer une tendance baissière de l’efficience technique globale depuis 2005 (résultant de la baisse du score du CIH) et accentuée depuis 2010. Par la suite, nous procédons à la décomposition du score d’efficience obtenu en efficience pure et progrès technologique, selon l’indice de Malmquist. Les scores moyens de changement technologiques les plus élevés sont alors observés chez Attijari Wafabank, et deux filiales de banques étrangères (BMCI et Crédit Du Maroc). Enfin, nous régressons les scores d’efficience technique mesurés initialement sur un ensemble de variables explicatives et en déduisons que les parts de marché, le ratio d’intermédiation et l’actionnariat public sont les facteurs qui affectent significativement l’efficience bancaire.

Efficience technique, Méthode d’enveloppement des données (DEA), allocative, secteur bancaire marocain